Le blog de Phélin Majordome zêlé

Je viens moi aussi de cette époque épistolaire, Eden perdu, où à l'issue d'une attente fébrile, le passage du facteur nous délivrait une lettre,
jouissance de lire les mots espérérés
plutôt que choc frontal sur des images trop vite arrivées 

Extase de nos doigts guidés par la plume, explosion d'images mentales au creux de nos reins...
Jeu 18 mar 2010 1 commentaire
Et de l'émotion de la lecture, à l'émotion de nos écris en réponse aux lettres manuscrites tant attendues.
La gorge parfois sérée, le coeur battant, provocant des râtées, du griboullage, sur le papier soigneusement choisi selon les circonstances. Et cette crainte, d'être compris comme il se doit, de l'importance de la ponctuation, faisait tout le charme des correspondances du siècle dernier.
La Marquise de Merteuil et le Vicomte de Valmont nous ont donné le ton.

Puissions-nous même par les voies du virtuel, perpétuer ces liaisons dangeureuses si précieuses, mais moins vénéneuses.

Baisers félins de ta Divine Féline.
Anaïs - le 18/03/2010 à 19h12